Le spectacle
Le Christ est revenu ! Et comme l’avait imaginé James Ensor, il a choisi Bruxelles pour son grand retour. Le 21 juillet qui plus est ! Tandis que l’église se prépare à rendre des comptes, le pays accueille la nouvelle avec allégresse; le Manneken Pis se pare d’une couronne d’épines, les chauffards changent de ton, les quartiers fleurissent. C’est l’effervescence au sein des différents gouvernements réunis à Val Duchesse. Car la venue du Christ n’est pas sans créer des problèmes linguistiques : qui accueillera le Sauveur ? Et dans quelle langue ?
Georges Lini, séduit par le regard corrosif de Dimitri Verhulst, s’empare de cette farce sans concession et nous envoie son messager colporter la bonne nouvelle : Le Christ est revenu ! En quelques « stations », le spectacle explore ce que cette annonce porte en elle d’espérances et de questionnements et dessine avec insolence et tendresse, le portrait de notre Belgique et de notre société.
Mais faut-il donc l’arrivée d’un Dieu pour rendre le monde meilleur ?
Distribution
Texte Dimitri Verhulst
Mise en scène et adaptation Georges Lini
Interprétation Eric de Staercke
Assistanat à la mise en scène Lola Delcorps
Animation Jean Goovaerts
Vidéo et son Sébastien Fernandez
Scénographie Tibo De Coster et Charly Kleinermann
Création Eclairage Gleb Panteleeff
Régie Luc Jouniaux
Photo Lola Delcorps
Un spectacle de Belle de Nuit, compagnie Georges Lini en coproduction avec l’Atelier 210.
La presse
Ah si le Christ pouvait revenir !
Georges Lini a adapté la délicieuse farce sur l’Entrée du Christ à Bruxelles. Il en a fait un monologue interprété avec brio par Eric De Staercke.
Evitant la simple pochade rigolote sur la Belgique, le spectacle est une fable philosophique sur l’homme et son égoïsme.
Une histoire qui tient le public en haleine pendant une heure trente. Une soirée où l’on peut rire et réfléchir.
Guy Duplat – La libre Belgique – 10 nov.16
Ebouriffant solo d’Eric De Staerke, Manneken Pis paré d’une couronne d’épines
Seul sur scène, Eric De Staercke réussit l’exploit de convoquer cette belgitude tous azimuts. Avec cette nonchalance, son aplomb terre à terre, le comédien est le parfait réceptacle de cette Belgique surréaliste, improbable assemblage qui tient encore par on ne sait quel miracle.
Mis en scène dans une belle sobriété par Georges Lini, le comédien hirsute déballe avec une féroce autodérision un flot de personnages et d’images représentant une nation égarée en quête d’un berger pour changer la petitesse de son existence.
Catherine Makereel – Le Soir – 10 nov 16
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